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Les projets de participation citoyenne jouent un rôle clé dans le suivi des habitats marins en apportant des données précieuses, en sensibilisant la population et en renforçant la gouvernance environnementale.

Les habitats marins couvrent de vastes zones très souvent difficiles d’accès. La participation citoyenne est un moyen supplémentaire et complémentaire à celui de la recherche scientifique, qui permet  de multiplier les points d’observation grâce à des bénévoles impliqués sur le long terme (plongeurs, pêcheurs, plaisanciers…). Les observations citoyennes permettent de valider ou d’orienter des hypothèses scientifiques et facilitent des alertes rapides sur des phénomènes nécessitant des investigations plus poussées.


Impliquer les citoyens dans l’observation et la récolte de données participe à renforcer leur connaissance et leur attachement au milieu marin, ainsi qu’à une meilleure compréhension des enjeux environnementaux. Cela contribue ainsi à favoriser les changements de comportements individuels et collectifs en faveur de la protection du milieu.


Les données issues de la participation citoyenne peuvent également informer les décideurs locaux et appuyer la création ou l’adaptation de mesures de gestion (aires marines protégées, règlementations sur la pêche, gestion des sites Natura 2000 en mer…) et ainsi renforcer la légitimité des politiques environnementales.


De plus, les projets participatifs favorisent la coopération entre acteurs : citoyens, usagers, scientifiques, ONG, et institutions publiques. Cela crée un réseau de vigilance au service de la préservation des habitats marins.


Bien que la mise en place des suivis participatifs présente des difficultés, leurs avantages indéniables en font des pistes à ne pas négliger dans l’avenir. Dans la Stratégie nationale Biodiversité 2030, l’accent est mis, dans l’axe 3, sur la mobilisation de tous les acteurs de la société dans les territoires en faveur du vivant et il est prévu un plan de développement des sciences participatives.

 

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Aires marines éducatives
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Aire marine éducative
Texte descriptif

Les citoyens qui protègeront l’environnement marin demain se forment aujourd’hui dans les aires marines éducatives

Les aires éducatives sont des projets de développement citoyen et environnemental. Ils permettent à des enfants en milieu scolaire de s’approprier les outils d’analyse, de gouvernance et de gestion nécessaires à la mise en œuvre d’actions, sur un territoire qu’ils souhaitent préserver.
En devenant acteurs de la protection d’un site, ils se responsabilisent et apprennent comment s’impliquer dans la préservation de l’environnement. Les enfants et les gestionnaires ont tout à gagner à se connaître et à partager leurs expériences.

Le Life Marha et trois de ses bénéficiaires associés (Parc Naturel Régional d’Armorique ; Parc Naturel Régional de Camargue ; et CAPENA) ont participé à créer des outils pour dynamiser cette démarche au sein des sites Natura 2000, faciliter le lien entre les gestionnaires et les éducateurs, et montrer les avantages de la démarche aires éducatives pour valoriser localement les sites protégés.

Pour télécharger un poster explicatif sur les AME cliquez ici >>

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Sciences participatives

Le Life Marha a soutenu différents projets de sciences participatives :

  • Le développement du carnet de plongées en ligne de l’association des Amis de BioObs (Base pour l’Inventaire des OBservations Subaquatiques) : https://bioobs.fr/blog/
  • Le site participatif DORIS (Données d’Observations pour la Reconnaissance et l’Identification de la faune et la flore Subaquatiques) : https://doris.ffessm.fr/
  • Le guide méthodologique pour structurer un réseau de programme de sciences participatives, publié par le CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) du Bassin de Thau

 

 

Logos Marha SP

Le déploiement national de trois protocoles de sciences participatives sur les habitats marins, coordonnés par l’association Planète Mer en coopération avec leurs concepteurs : le protocole ALAMER porté par l’UMR CESCO du MNHN sur les laisses de mer, le protocole OPHZ’S porté par le Syndicat mixte de la ria d’Etel sur les zostères marines et le protocole CIGESMED For Divers porté par Septentrion Environnement sur le suivi du coralligène.


Le programme a abouti au déploiement des protocoles sur de nouveaux territoires, à leur promotion auprès de leurs publics cibles, à la création d’outils et de formations à destination des participants, à l’analyse et à la capitalisation des données, à la valorisation des résultats, ainsi qu’à un plan d’accompagnement à l’issue du programme.

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Protocole ALAMER

Dans le cadre du projet Plages Vivantes, ce protocole vise à effectuer le suivi de l’habitat « laisses de mer » en Atlantique et Manche – Mer du Nord. Ce protocole mobilise des participants sur les plages, et notamment des scolaires.

Pour faciliter la mise en place du protocole Alamer, plusieurs outils ont été créés :
-    Un guide d’accompagnement à l’animation du protocole avec des fiches pratiques à l’attention des encadrants
-    Des fiches d’identification des espèces d’algues pour le littoral basque et le reste du littoral français
-    Un tutoriel pour la mise en place du protocole

 

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Protocole OPHZ’S

Ce protocole vise à évaluer l’état de santé des herbiers de zostères marines en Atlantique, Manche – Mer du Nord et Méditerranée auprès des clubs de plongées.
Un tutoriel a été créé pour faciliter la mise en place du protocole OPHZ’S à retrouver sur ce lien.

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Protocole CIGESMED

Dans le cadre de la plateforme POLARIS, le protocole vise à effectuer le suivi du coralligène en Méditerranée à destination des plongeurs de loisir.
Deux tutoriels pour faciliter la mise en place du protocole ont été créés : 

 

 

Retrouver le webinaire Collaborer avec les plongeurs de loisir dans le cadre des sciences participatives ici